La grève des coursiers de Smood livrée à Nyon

 

 

Müslime Karabatak

La grève des livreurs de Smood qui a commencé à Yverdon s’étend à Nyon après Neuchâtel depuis quelques jours. À Nyon, les livreurs de Smood sont engagés via Simple Pay, une société de travail temporaire. Ils reprochent à Simple Pay et à Smood une condition de travail pénible. Les employés en grève se tiennent devant une chaîne de fast-food au centre-ville de Nyon à 18h chaque jour quand viennent les commandes de nourriture.Après une grève débutée par leurs collègues à Yverdon, 7 des 12 livreurs de Smood à Nyon se misent en grève et sont devenus membres du syndicat UNIA pour revendiquer leurs droits. Les travailleurs sont heureux que la grève pour de meilleures conditions de travail s’étende aussi à Sion et Martigny.Selon la pétition lancée par les employés syndiqués à UNIA réclame le paiement correct de leurs heures de travail, de leurs frais, de leurs pourboires et de leurs vacances, et d’être payé en cas de maladie.Dans le détail, les employés de Smood demandent:Le rétablissement de l’ancien système de planification et une planification plus respectueuse. En effet, un nouveau système de planification a été imposé de manière unilatérale début septembre, sans consultation du personnel.Une répartition équitable des pourboires et des vacancesLa fin des pénalités abusivesLe paiement des jours de travail en cas de maladieL’indemnisation des frais de téléphone, de transport et d’entretien des vêtements de travailUn salaire horaire de 25 francs de l’heure, majoré de 25% pour le travail de nuit (dès 22 heures) et de 50% pour le travail du dimanche.